DIEU existe-t-il ? Peut-on démontrer son existence ?

Si Dieu n’existe pas, si le surnaturel n’existe pas, les religions sont des coquilles vides. Pis, elles sont l’opium ou l’aliénation des peuples.

Les sceptiques ou athées revendiqués ont tranché cette question. Dans notre Occident désormais païen, il est devenu banal et facile de se dire athée. Cela devient presque le label d’un esprit libre et éclairé.

Sauf que, par-delà le matérialisme idéologique, la question de Dieu est plus que jamais d’actualité, en particulier dans les milieux scientifiques.

Nous recommandons ici le maître ouvrage : DIEU – LA SCIENCE – LES PREUVES (Michel-Yves Bolloré & Olivier Bonnassies ; éd. G. Trédaniel 2021), ainsi que toutes les interventions de leurs auteurs sur la Toile.

L’approche et la réponse philosophiques

Certains partent de la question de Leibniz : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? De fait, si on présuppose le néant au départ, rien ne peut en advenir. (Ex nihilo nihil, disent les philosophes.) Le problème ici réside dans le présupposé, à savoir le néant. Mais le néant existe-t-il ? Non, par définition si c’est le néant ! – De même la question Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Celle question nous place hors du temps et de toute existence, comme avant l’acte créateur de Dieu. Donc dans un présupposé qui est la création.

En bonne logique philosophique ou métaphysique, des questions s’imposent pourtant. Peut-on remonter à l’infini dans l’ordre des causes ? Ne faut-il pas finalement une cause première, qui n’a elle-même pas de cause, mais qui est à l’origine de toutes les causes, de toutes choses ? (Cette Cause première est appelée « Dieu » dans le théisme ou les religions.)

L’INFINI dans l’ordre du temps, ou de la matière, ou des causes, ou du mouvement, et même de l’Univers, cet infini est-il possible ? Virtuellement ou mathématiquement, on peut toujours le postuler. Mais est-il possible dans la réalité des causes physiques ? Ne doit-on pas finir par en conclure à une Cause ou un Être premier ?

Nous ne nous attarderons pas sur ces problématiques autant logiques que philosophiques, aussi intéressantes soient-elles. Car elles sont complexes et demanderaient de longs développements. Disons seulement qu’on ne peut pas les écarter a priori. À condition que, dans l’ordre de la pensée et de la logique, l’on se garde de toute pétition de principe d’ordre purement logique (Comme la très discutable preuve ontologique de Descartes : « Si je trouve en moi l’idée d’un être éternel et infini, c’est qu’il existe ; je n’aurais pas l’idée de l’infini si elle n’avait été mise en moi par un être infini. »)

Par ailleurs, on ne peut dénier à l’intelligence une lecture réaliste du monde et sa capacité de le comprendre, en partie du moins. (Déni qui fut celui de Kant.) La présente problématique de l’existence d’un Être premier ou d’une Cause première est ce que la philosophie (‘métaphysique’) développe dans ‘les voies d’accès’ à l’existence de l’Être Premier. C’est l’Église catholique (qui d’autre ?) qui a soutenu la dignité la raison humaine, et sa capacité de remonter au Dieu-Créateur à partir de sa création.

L’approche et la réponse scientifiques

Des scientifiques de plus en plus nombreux aujourd’hui s’interrogent sur la prodigieuse ‘intelligence’ de l’Univers et de son astronomique ‘réglage fin’. (Voir la vidéo Dieu ou le Hasard ?) D’autant que tout l’Univers serait ‘apparu’ il y a environ 13 à 14 milliards d’années, selon la théorie du Big-bang, toujours tenue comme la plus vraisemblable aujourd’hui.

D’autres théories, comme la théorie des multivers (multi-univers), ou la théorie des cordes ou celle du Big-crunch, se superposent à celle du Big-bang. Elles deviennent donc des ‘théories’ au carré, donc de pures hypothèses. Au point qu’on doit se demander si elles ne sont pas inventées pour nier purement et simplement ce fameux début de l’Univers (Big-bang) – lequel semble fâcheusement accréditer ce que les religions nomment la Création. (Mais Georges Lemaître, son ‘inventeur’, se refusait à tout concordisme indu entre science et religion.)

Et dans la foulée, que dire des mystères de la vie ? Sa stupéfiante apparition dans un univers purement astral et minéral, puis sa prodigieuse évolution jusqu’à maintenant !?

Comment l’Univers s’est-il construit à partir de son surgissement initial ? Comment la vie a-t-elle pu surgir à son tour de cet univers d’énergie et de matière ? Puis évoluer selon une programmation d’une phénoménale intelligence, que la science n’a jamais fini de découvrir ?

D’où vient « l’intelligence » de l’Univers, de ses lois, et de la vie ? Comment expliquer son « mystère », son « miracle » ? (Expressions d’Einstein)

Ces questions posent en CREUX la question de l’origine de l’Univers et de la vie dans sa prodigieuse évolution. Et donc permettent d’induire l’hypothèse d’une Cause transcendante, que les religions nomment DIEU. (Voir CRÉATION ou ÉVOLUTION ?)

Bien des scientifiques s’interdisent de poser ou de penser ces questions, car celles-ci sont ‘méta-physiques’ ; elles sortent donc du champ scientifique. Ces scientifiques se contentent de constater l’immense ordonnancement de l’Univers. Point barre.

Mais d’autres scientifiques, sans doute plus questionneurs, admiratifs, voire contemplatifs de l’Univers, ne peuvent s’empêcher de s’interroger sur l’origine de celui-ci et de la vie, surtout sur leur prodigieuse ‘intelligence’… Et d’y postuler Celui que les religions appellent Dieu. Après tout, ils n’en sont pas moins rigoureusement scientifiques, dont des prix Nobel. (Voir Citations de SCIENTIFIQUES)

Entre la FOI en un Dieu Créateur, et la ‘foi’ en la non-existence de ce Dieu (athéisme), quelle est l’attitude la plus rationnelle ?

« Il faut une foi bien plus grande pour être matérialiste athée que pour croire à l’existence d’un esprit intelligent à l’origine du cosmos. (…) L’hypothèse de l’existence d’un esprit intelligent communément appelé Dieu à l’origine de l’univers est largement soutenu par l’étude du cosmos et de son histoire ainsi que par celle de l’apparition de la vie. » (source)

« Professeur, il est plus facile de croire en Dieu que de croire en votre théorie du hasard et de la nécessité. » (Réponse à Jacques Monod, biologiste et prix Nobel en 1965)  

Certes, la SCIENCE ne prouvera jamais DIEU par elle-même. S’il existe, il transcende notre Univers et nos sciences. Mais les ÉNIGMES auxquelles la science se heurte poussent l’esprit à s’interroger sur leur origine.

Cette approche scientifique de la question de Dieu (et de l’Univers) ne contredit en rien son approche philosophique et métaphysique. Bien au contraire, elle y converge étonnamment. Avec l’indéniable avantage d’être fondée sur la science, même si sa réponse s’y trouve en creux dans ses grandes ÉNIGMES : D’où vient la vertigineuse programmation de l’Univers, de ses lois, et de la vie ?

Cette question des ‘preuves’ de l’existence de Dieu, sur le plan philosophique comme scientifique, fait l’objet d’ouvrages récents, tels ceux de Frédéric Guillaud, ou de Lucien Daly, ou de Jean Staune. Et de beaucoup d’autres… Nous vous invitons à prolonger la réflexion par l’article suivant : L’Univers s’est-il FAIT tout seul ? Voir aussi Citations de la Bible.

Dieu ou le Hasard ?

Les Frères Bogdanov : Dieu et la Science

Un célèbre astrophysicien démontre que Dieu existe

La place de l'homme dans l'Univers (par le prof. Trinh Xuan Thuan)

Peut-on donner une preuve scientifique que Dieu existe ?

Stupéfiantes preuves de Dieu

Approche philosophique et scientifique de la question de Dieu

Suivre la série des vidéos (« leçon suivante ») L’ensemble sur : http://docteurangelique.free.fr/cours.html

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